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14 juillet 2010 3 14 /07 /juillet /2010 07:17
L'IRONMAN de NICE 2010 raconté par KOGA, l'un des 3 torcéens qui étaient au départ de cette édition 2010 et ... à l'arrivée !  BRAVO !... 

 

Vendredi :

5 heures : départ pour Nice en voiture. On devait partir en train, mais avec la grève notre train  a été supprimé !...

Célia n’a pas bien  dormi et nous a appelé toutes les heures ... On est "crevé" !

17heures : Arrivée à Nice, je suis super pressé d’aller chercher mon dossard, on est à 10 minutes à pied du village IRONMAN, c’est cool. Au village on croise Benjamin Sanson, Cyril Neveu et des centaines de triathlètes.  Je rencontre quelques connaissances, ça détend un peu ...

21 heures : dodo, il parait que c’est la nuit la plus importante ! Ma fille Célia ne sera pas tout à fait de cet avis , un petit câlin à 4 heures et ... redodo !

 

Samedi :

C’est la journée d’attente, petit footing de 25 minutes puis journée à la plage. L’eau est super bonne.

Vers 17 heures, il faut déposer les affaires dans le parc. L’attente n’est pas trop longue la majorité des triathlètes a respecté les horaires de dépose des affaires. On est marqué, puis pris en photo avec nos vélos, il y a même un mini puce dans la plaque du vélo. Tout ce dispositif est prévu pour éviter les vols. C’est plutôt rassurant surtout quand on voit les bijoux mécaniques qui regorgent dans ce parc.

Le soir on retrouve des triathlètes de l’US Grigny avec leur conjointe et enfant. C’est cool Peggy ne passera pas la journée de demain toute seule.

On rentrant du restaurant Célia s’endort...

... Je m’endors également très vite !

  

Dimanche :

Levé à 4 heures… une minute avant que le réveil sonne. J’avale mon "Gateausport" et pars pour le parc à vélo. C’est étonnant le contraste quand je sors. D’un côté il y a les triathlètes qui partent vers le parc, d’un autre y a des gens qui rentrent de soirée bien arrosée. Un peu plus loin y aussi quelques travailleuses de la nuit.

Arrivé au parc je regonfle un peu mes pneus, j’enfile ma combinaison et prend la direction de la plage. Je croise des triathlètes de Toulouse qui bossent à Air France, je les avais déjà croisé à Zurich en 2008 et au Karukéra en novembre dernier.

6h25 je suis sur la ligne de départ dans le sas moins de 1h12, la musique est en fond, c’est Black Eye Peas « I got the feeling », j’ai la gorge nouée, l’hélicoptère survole la plage, y a une énorme tension autour de moi.

6h30 ça y est... c’est partiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !...............

On est près de 2700 partants . C’est de la folie, je prends des coups je n’arrive pas à respirer…J’essaye de me calmer pour essayer de prendre mon rythme en trois temps. La première bouée est loin, c’est bon je suis dans mon rythme, je repère les nageurs autour de moi pour me donner un tempo, ça va je suis dans le coup.

Sortie à l’australienne, je suis plutôt satisfait. Le deuxième tour est un peu plus difficile, il y a une légère houle et je ne vois pas bien les bouées mais je suis aidé par les nageurs autour de moi, ce sont les mêmes depuis le premier tour. Je voulais sortir en 1h12, finalement je sors en 1h13 donc je suis plutôt content. Passage sous la douche, montée vers les tentes, j’entends un " allez Fabien !" (c’est la famille d’un des triathlètes de Grigny avec qui on a diné la veille), je fais un sourire et repars. Je récupère mes affaires et vais me changer sous la tente. Là y a une bénévole qui range mes affaires pendant que je m’habille. Transition rapide. C’est parti pour le vélo.

Les premiers kilomètres se font sur la promenade des anglais qui a été fermée  pour l’occasion. Le top. Il y a déjà beaucoup de gens qui nous crient des encouragements. Au bord de la route je vois au loin ma femme et ma fille qui crient " Allez PAPA " ........... Fabien Nice vélo 1

Le tri mag qui détaille le parcours vélo reflète bien le relief du parcours. C’est tranquille jusqu’au km18 où une côte de 500 mètres à 10% nous attend. J’ai hésité à  mettre mon 34 la veille. Je suis bien content de l’avoir mis. Au milieu de la bosse y a un gars qui tombe devant moi apparemment il a voulu emmener trop gros ou ses vitesses ne sont pas passées. Peu après je suis doublé (...enfin je devrais écrire "déposé" ) par un des gars de Grigny. Après ça monte quand même  mais ça reste roulant jusqu’au km 50...

Là, ça se corse, on attaque l’ascension du col de l’Ecre, c’est long et c’est dur je me dis que je vais faire un temps vélo catastrophique. Le paysage est plutôt sympa on passe des sapins à un paysage un peu lunaire et rocailleux, les ravitaillements sont bien fournis. Petite descente et nouvelle bosse (le col de la sine 1,4 km à 2%) puis un faux plat ou je n’ai pas de jambes. Nouvelle descente pour arriver au pied de la côte de Saint Pons (2km à 3% et 5 km à 4%) c’est très long .  On arrive à une petite descente puis à un aller retour d’environ 10 km où c’est plat et très roulant. J’appuie un peu sur les pédales et me sens bien. Le truc c’est que j’avais oublié qu’il y avait la côte de Coursegoules derrière (1,2 km entre 4% et 7%) on passe au milieu d’un village super sympa. Koga vélo 2

Maintenant ce n’est plus que de la descente, j’ai un petit coup de barre, je bois du coca au ravitaillement afin de me réveiller un peu. Ça va mieux. Je croise un gars de Champigny et on plaisante un peu en disant que cette descente c’est la récompense pour ce qu’on vient de monter. koga vélo 3

Le retour vers la promenade des Anglais est en faux plat descendant avec un peu de vent. Je me mets autour de 30 km h. J’essaye de ne pas trop forcer pour arriver frais sur le marathon.

Ça y est j’arrive enfin sur la promenade.... J’entends qu’Alexandra Louison va en finir avec son semi marathon.

Transition cool avec des bénévoles qui prennent mon vélo. A nouveau la tente de transition avec les bénévoles qui me proposent de me vaporiser de la crème solaire. Je vais en avoir besoin. Je pars pour le marathon, l’air est suffocant, j’ai du mal à inspirer à fond. Je suis dépassé par Alexandra Louison. Je passe de sous une des douches prévues pour les coureurs, ça me donne un coup de fouet (il y en a 6 par boucle). Je suis content je n’ai pas de douleurs abdominales. Je passe le premier tour plutôt dans de bonnes conditions, je croise Peggy avec Célia qui crient « allez Papa allez Papa ». Célia porte un T-shirt où il est écrit "super papa" . Dans le dos, il y a ma photo de finisher à Zurich. J’adore ! Je repars pour le deuxième tour. Là je commence à avoir mal partout. Je me dis que je vais marcher un peu au troisième tour. Y a des biscuits apéritif TUC aux ravitos j’en prends. A l’entame du troisième tour je croise à nouveau Peggy et Célia qui crient "allez Papa !", les spectateurs autour crient à leur tour "allez Papa" :  Je suis au top !.... Finalement je ne marche pas les biscuits et ces encouragements m’ont ragaillardi. Je croise JL convers et Gérard Lorin. Je ne savais pas qu’ils étaient inscrits. On s’envoie quelques encouragements. Le dernier tour arrive c’est cool. Je vais faire un meilleur temps qu’à Zurich. Je prends ma fille dans les bras à 50 mètres de l’arrivée. Elle s’est endormie. Je cours avec elle jusqu’à la ligne. Ça y est je suis un "homme de fer" pour la deuxième fois.Fabien et Célia à l'arrivée Nice Fatigué mais beaucoup moins mal qu’à Zurich. A l’arrivée je suis remercié par un des gars de Toulouse parce que je l’ai encouragé. C’est ça l’ambiance du long…on s’encourage parce qu’il y des hauts et des bas. D’autres nous encouragent parce qu’on est de la même région, Les bénévoles encouragent tous les coureurs en essayant de trouver les mots justes ("allez, le plus dur est fait!... t’as une bonne foulée là, faut pas lâcher maintenant!"... etc...).

Après la course on se dit que c’est fini les distances IM et puis finalement après quelques jours on regarde la course qu’on fera dans deux ans !...?... Pour moi ça serait bien Klagenfurt en Autriche ? alors : à dans deux ans !

 

KOGA   (Fabien FRAPPART)

 

finisher ironman Nice 2010

 

Merci Fabien pour cet article qui donnera sans doute envie à d'autres au Club de participer à cette épreuve mythique !...

... et un GRAND BRAVO à nos 3 Torcéens et "FINISHERS" de cet Ironman de NICE 2010 :

Fabien FRAPPART en 12h04 , Gérard LORIN* en 13h05 et Jean-Luc CONVERS en 14h19 .... B R A V O  à vous trois !  Le Triathlon Club de TORCY est fier de vous !...

(* Gégé qui pour sa 3ème participation est allé au bout de ses rêves : super !)

 

pour tous renseignements : http://www.ironmanfrance.com/

 

 

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 08:09
 

En effet, cette année difficile de remettre mon titre en jeu à Charleville-Mézières car les"Vieilles Forges" accueillaient le même week-end les Championnats de France de Duathlon et de Triathlon CD, et mon 1er choix s'étant porté cette saison sur le Duathlon où il est vrai que mes résultats sont plus en ma faveur dans cette discipline qu'en triathlon où la natation m'est malgré tout préjudiciable (lol) !.... 

Malheureusement 2 obstacles de taille pas prévus au programme (quand je me suis inscrit en janvier) :

 1) le parcours CàP vallonné, très difficlile, avec un beau dénivelé ! et surtout 2) dans ma catégorie la présence du tout récent Champion d'Europe de Duathlon Pierre FAUCHEUR  à Nancy au printemps, et détenteur de plusieurs records du monde d'athlétisme sur 800, 1500, et récemment 16'38 au 5000m ... voir :

http://sptri.forumactif.com/courses-f1/championnat-d-europe-de-duathlon-t1953.htm#18472

( ou aussi : http://www.youtube.com/watch?v=p_J8B0Ho6iM  )

 

Programme de ces Championnats de France Courte Distance de Duathlon :

5kms CàP - 30kms Vélo - 5kms CàP

 

Bref, avant d'aller là-bas pour cette épreuve, l'objectif était double : un podium et qui sait ???? Mais, pourquoi pas la cerise sur le gâteau ???

Pour le podium cela semblait réalisable vu (malheusement) la faible participation en plus réduite par la disqualification du local pour une aide extérieure juste avant la course sur son pneu éclaté dans le parc à vélos ... ( dur dur, pas sympa pour lui, et devant son public !)

on y est !

Après un voyage le vendredi, sous un très beau soleil, pour arriver à Charleville en fin d'après-midi à l' Hôtel Campanille , puis  récupérer le dossard au Lac des Vielles Forges ( à 20kms environ ) , et enfin retour hôtel après une rapide visite touristique des environs et du Centre Ville !...

Hôtel d'ailleurs rapidement complet pour le week-end avec les arrivées dans la soirée des équipes de Beauvais, Racing, Saint-Raphael, Poissy, Metz ...entre autres !

Samedi matin le départ de la course est prévu à 9h30 ! Réveil à 6h15 , douche bien chaude, gatosport avec du thé, tout est déja prêt bien sûr de la veille au soir, et (avec Marie-Christine) nous voila partis ! Sur le site je retrouve avec plaisir Brice ( et Virginie) et Bernard Baudry, et beaucoup de "têtes" connues bien sûr avec qui on a toujours plaisir à échanger quelques mots avant la course et notamment le Champion d'Europe et mon "adversaire" du jour Pierre Vasseur que je vais saluer et féliciter quelques minutes avant la course pendant l'échauffement !

je vais me placer quasiment en première ligne  sous l'arche gonflable (bien décidé à faire un départ canon !... enfin ...rapide quoi !), et qui vient se placer juste à côté de moi ? : Le Champion d'Europe ! A 't'il senti le danger ??? Je peux le croire mais sincèrement,  je ne pense pas mais sa présence  en définitive juste devant moi au coup de pistolet va me faire changer de tactique et aussitôt je me place dans sa foulée en me disant que je vais bien voir ainsi si c'est "jouable" ou pas ???

 

(voir la vidéo du départ de cette épreuve, en bas de cet article, à noter que Pierre (en bleu et jaune) et moi (en vert) sommes juste derrière le N°1 à droite , cachés par l'arche de départ mais bien en première ligne !)  

 

A ma (bonne) surprise j'arrive à le suivre sans trop me mettre dans le rouge et cela me convient bien avant d'aborder la partie en sous-bois magnifique mais avec cette 1ère bosse d'environ 100m très pentue qu'il faudra gravir lors des 4 tours au total ( et sans oublier les autres ! ) mais le départ raisonnable de Pierre me permet d'aborder cette partie difficile dans sa foulée et de rester au contact encore ...un peu !

En haut de la côte , on est encore ensemble, et je me dis que ça serait vraiment génial si je pouvais arriver avec lui dans le parc à vélos !....( car en vélo je devrais pouvoir rivaliser ...) mais même pas le temps de rêver que dans le très long faux plat descendant qui suit il allonge son immense foulée et ses grandes jambes  ne me permettent pas de le suivre (même en sprintant  !!! ) j'hallucine ! Et je le laisse partir... non sans regrets !...

Mais bon la course continue , il faut s'accrocher pour un podium (?) et rien lâcher on ne sait jamais !...

A ma surprise peu avant le début du 2ème tour je le vois à environ 200m devant dans la longue ligne droite avant le retour au parc à vélos, alors là je me dis qu'il est peut-être pas si bien que ça et donc raison de plus de s'accrocher à chaque instant !... il passe au premier tour avec environ 15" d'avance... Mais il arrivera au parc à vélos à la fin du 2ème tour avec une bonne minute d'avance !

A la transition, je vais reprendre 15" , allez et  c'est parti pour le vélo ! Je vais essayer de m'arracher pour tenter de revenir sur lui , les jambes sont bonnes mais difficile d'en être sûr car le parcours très valloné rend les sensations plus difficiles à estimer ( ...mais quand un V5 que je connais bien , très fort en vélo ,  me double au 10ème km , cela me rebooste dans mes efforts,  je dois faire mieux,  je me dis qu'il faut que j'arrive à le garder au moins en point de mire et je fais l'effort pour ne pas le laisser à plus de 100m devant !... Ces efforts sont payants car vers le 20km j'aperçois Pierre à environ 500m devant mais ce n'est qu'a 2kms de la transition que je vais revenir enfin sur lui et là je décide de le passer tout de suite malgré que je suis un peu cuit de cette poursuite ,en effet j'espère au fond de moi-même qu'en le doublant  rapidement il va prendre un coup au moral et si je peux partir devant en CaP , peut-être va t'il lâcher moralement ???? alors je me mets en " danseuse", pour prendre de la vitesse, et, au moment de le passer je m'installe confortablement (avec une dent de plus) sur mon prolongateur pour avoir l'air "facile" à ses yeux !.... ???? Bof, un peu filou sur ce coup là mais bon, je sais que si on arrive ensemble pour la CaP c'est perdu d'avance ! Alors c'est maintenant !... ou jamais ! et ça marche j'arrive dans le parc détaché et au prix d'une rapide transition je grignote encore quelques secondes !...

Bref, je repars avec 30" d'avance ce qui me permet d'être assez loin devant pour qui sait atteindre son moral ? Mais là il faut s'arracher encore dans cette côte mais heureusement après la foulée est bonne sur le retour, et au début du dernier tour je suis toujours en tête et je rêve , j'y crois, ça commence à bouillonner dans ma tête et mes jambes, voici la dernière côte je me dis que si j'arrive en haut en tête, ça peut le faire!....... ça y est je suis en haut au prix d'un effort ultime et douloureux pour mes vieilles jambes peu entrainées à ce dénivélé, mais Pierre est là tout juste derrière, il m'avait en point de mire sans doute depuis le début du 2ème tour et attendait patiemment sachant que la fin de course serait en sa faveur et quand il va accélérer au début de la longue descente ses jambes et sa foulée de "kényan blanc", vont faire la différence !... Quand il me double , il " m'enrhume" et ne me laisse aucune chance de poursuite , sur les 2 derniers kilomètres il va me mettre 1 minute !.... et pourtant je ne lâche rien !.... INCROYABLE ! 

A l'arrivée, je suis ...certes un peu déçu bien sûr, quand on y a cru ! mais surtout très fier d'être deuxième derrière un grand Champion ( très sympathique et qui ira représenter la France aux Mondiaux en Ecosse en septembre ! )

Cette médaille d'argent vaut de l'Or pour moi et je suis fier d'avoir fait , je l'espère, trembler le Champion d'Europe car en définitive c'est ça qui est beau dans le sport ! l'effort, la lutte, la convivialité, la sportivité .... Vive le triathlon ( le duathlon) ! photo2 dua

 

                    Jean-Marc LIBERT

P6190089

 

 

le reportage photos et vidéos de la course sur ce lien :

http://picasaweb.google.fr/lagazettedutct/ReportagePhotosVideosJMLSurCF2010ACharleville#

 

 

photo4 dua

 

 les podiums GA 2010 duathlon CD

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PS : Merci à Marie-Christine

pour ses encouragements, sa présence,P6200135

qui sont toujours une motivation supplémentaire

pour moi !...

 

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 18:12

20 juin 2010, c’est la fête des pères, des grands-pères, etc….

... mais c’est aussi la Fête du Triathlon lors de ces  Championnats de France de Triathlon, & Duathlon CD, qui se déroulent aux Vieilles Forges à Charleville-Mézières, le rassemblement des meilleurs  athlètes de France sur une épreuve qui restera pour moi le championnat le plus difficile auquel j’aurais participé pour différentes raisons , à savoir, la densité d’excellents triathlètes, (absents le Champion en titre : Sylvain LEBRIS , Bernard GEOFFROY) , les difficultés du parcours vélo et course à pied et enfin la météo froide 10°, pluie, vent voilà le décor est planté, 8h45 départ catégorie" Masters", vétérans, les vieux, la vieille garde, les vieilles cannes, les bossus, les tordus, les vieux cons , les vieilles peaux, les vieux ridés, etc … mais avec un Cœur, ça comme ! Sur la ligne de départ, premier constat , tous mes adversaires choisissent de partir sur la gauche,départ imminent voulant sans doute en découdre immédiatement, la baston coûte que coûte, pour ma part je choisis la tranquillité un départ sans bousculade, en résumé à ma gauche les moutons de Pânurge , je dirais l’effet Bœuf !... et moi dans mon coin jouant l’effet Papillon (que c’est beau !). Qui veut aller loin, ménage sa monture, qui va piano va sano, qui va sano va lontano. Donc j’esquive les bouées, les "caressent" au passage, et la vague petit à petit augmente. Ok ce n’est pas un raz de marée, mais je sors de l’eau en 24'55"…  limitant  les écarts sans trop avoir laissé d’énergie, la transition  longue, les poids plumes sont avantagés et les enclumes commencent à faire du surplace… heu, moi, je suis entre les deux.....et zouuu, en deux temps, trois mouvements me voilà sur mon Scott’Havidson. Je suis frigorifié, j’ai froid je m’dis,si je fais une contre perf’, mon excuse sera toute trouvée, je la mettrai sur le dos de la météo. Mais ‘’moi être guerrier Chiwawa, un homme, un vrai, un tatoué…" Je commence ma remontée fantastique « non pas ma montée Rémy, ma re-montée » un à un, je double la concurrence , les reconnaissant et connaissant bien la nature humaine, j'évite les encouragements au passage et prends soin de rouler au milieu de la route leur évitant l’envie de se coller à ma roue,car le vieux est futé, rusé, mais ce n’est pas non plus au vieux singe que l’on apprend  à faire la grimace, vers le 30èmeKilomètre, je rejoins mon pote de la team Trimax , Pascal PAQUI ,et comme nous nous trouvons  dans une bosse longue de 4 kilomètres et qu’il est mon pote j’accepte qu’il s’installe sur mon "porte bagage",de toute façon il a le droit, et là j’ouvre une parenthèse pour dire ( il est écrit dans le règlement que "le drafting n’est pas autorisé, sauf qu’il est toléré ''malheureusement'' dans les cols, voir les côtes", naturellement je suis contre cette idée, pour ceux qui pratiquent la compétition cycliste comprendront ce que je veux dire , que l’on en tire un bénéfice mental et physique d’avoir un lièvre dans la difficulté , suffit de voir certaines étapes du Tour de France) , donc quand les "séniors" (pas météo) mais "les plus jeunes", partis quelques minutes plus tard nous rattrapent, il aurait été facile pour moi de plonger dans les roues, ils étaient  4, afin de me débarasser de mon "fardeau"  pour grignoter des places au général, mais ma conscience, mon éthique me rappelle que nous ne sommes pas dans la même épreuve, sachant que certains de mes adversaires se trouvant derrière, profiteront eux de l'ascenceur, je me retourne vers Pascal et lui fait comprendre que je resterai avec lui et l’encourage à  s’accrocher. Dernière frayeur à vélo à plus de 75 km/h nous avons laissé de la gomme sur l’asphalte à l’occasion d’un virage, une fois la boucherie évitée, ‘’ la Marée bien chaussée’’ et les signaleurs en jaune devenus verts de peur, nous repartons grand plateau, que c’est dur , mais ce n’est rien à côté de ce qui me reste à faire ,aprés avoir parcouru les 41 kms en 1h 09'47",arrivé au parc,transition éclair, j’entre dans ce qui va être un enfer, je suis au bord du gouffre, tête baissée je regarde le sol , premièrement pour éviter les centaines de racines au sol et deuxièmement pour éviter de voir le mur qui se dresse devant moi .C’est bête et complètement dingue à la fois, en regardant mes news et belles shoes, je suis  déjà agacé à l’idée d’avoir dégueulassé  mon vélo,  n’arrêtant pas de le nettoyer à chaque retour de compét’ ,et qu’il va falloir faire de même pour mes Décathlon à 40 € que j’ai aux pieds ,toutes propres, étincelantes  et bien non je m’entête à éviter la boue, l’herbe humide, les flaques, bref le temps passe ,je m’occupe comme je peux !2ème tour CaP 6kmA l’entame du 2èmetour, gros coup de bambou, pour la première fois sur un 10 kilomètres, l’envie de marcher m’effleure l’esprit , je suis à deux doigts de craquer, heureusement ,il y a du monde, des supporters et surtout Jean-Marc et Marie Christine me criant qu’il ne faut rien lâcher , je me retourne , dans les lacets en contre-bas je regarde ce qu’il s’y passe , si mes adversaires directs apparaissent , rien à l’horizon, je rassemble mes dernières forces…. mentales, car physiquement  je suis vidé,les cuisses se font lourdes,j’arrive péniblement à soulever les genoux, reste 3 bosses, 2 bosses, la dernière, à cet instant je sais que c’est gagné, que le podium est en vue…qu’une bise et une remise de médaille de Mme Gazoline Cachalot ça doit le faire….beurkkkkkk ! Qu’elle reste en Afrique du Sud celle-là, avec ses frères du 9.3., ses tafioles , ses pleurnicheurs, à mort le Foot, je préfère encore une accolade du Prés’ de la F.F.Tri : Mr LESCURE ! Il me reste environ un gros kilomètre, qui va être avalé  en moins de 3’40  je n’ai pas de montre, mais je me connais parfaitement. Je suis au taquet, sur la ligne d’arrivée confirmation l’animateur m'annonce  vainqueur de la catégorie…. Bruno Cancianiiiiiii…… Et vous savez quoi…à part avoir la banane jusqu’aux oreilles….mon premier reflexe sera de jeter un œil sur mes pompesvidé mais heureux, et, devinez……..elles sont cleans ,nickel-chromes , pas une tâche, c’est hallucinant, les mollets sont couverts de boue, les pompes sortent du carton !  Jean-Marc me rejoint dans l'aire d'arrivée, me prend dans ses bras , je pense qu’il est aussi heureux que s'il avait gagné, il sait ce que représente une telle épreuve, la veille lui aussi avait goûté à la joie de monter  sur un podium à l’occasion du Championnat de France de Duathlon . Et même si ce n’est pas mon premier titre, celui-ci restera gravé dans mon esprit en tant que Champion de France Corte Distance, le plus difficile que j’ai eu à faire, car l’objectif du podium est facile à écrire sur la feuille de match, mais sur le terrain, il aura été bien plus dur à atteindre."  Bruno podium GA TRI CD 2010

joie immensepodium 2010

 

le team TRI'MARC 1er supporter de Bruno !P6200150 - Copie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

tous les résultats détaillés :

 

 

"Un grand BRAVO à Bruno pour ce titre qui récompense un athlète d'exception, dont les qualités au Triathlon Club de TORCY ( ... et ailleurs ! ) sont connues de tous et sont un exemple pour tou(te)s !.... Bravo CHAMPION !

et ...il faudra encore compter sur lui à coup sûr à .... Dijon pour les Championnats de France LD !...

Le sanglier des Ardennes va rugir à nouveau !  (JML) "

 

et pour ceux qui ne connaissent pas Bruno voici son palmarès :

http://www.torcytriathlon.com/modules/userpage/page-2-je-me-jette-a-l039eau.html

 

 

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 08:29


et oui, déja mi-décembre ! ... 

a-donf-le-pere-noel-jpg.jpg   cadeaux-noel.jpg             
                                         ... Le Père Noël s'active
                            pour faire plaisir au plus grand nombre, petits & grands...




      Mais si les fêtes de fin d'année
               se profilent donc à grandes foulées ...
                         ...  la reprise ( sportive, elle! ) est déja annoncée !


en effet, dès        le samedi 2 janvier 2010

                                       le  4ème "Run & Bike"
                                                     ( réservé aux licenciés du TCT & amis )
,

Entrainement convivial sous la forme d'une épreuve disputée autour de la base de Torcy,
qui permettra au plus grand nombre d'avoir le plaisir de se retrouver pour une reprise sportive,
histoire d'éliminer un peu les petits excès des fêtes et d'entamer ensemble la nouvelle année et la saison 2010 !

Pensez surtout , dès maintenant à former votre équipe !


 





















































toutes les infos ( parcours envisagés , inscriptions ( gratuites ), etc...) dans l'album "4ème Run & Bike" :
http://lagazettedutriathlonclubdetorcy.over-blog.fr/album-1523743.html

voir les photos de l'édition 2009 :
http://lagazettedutriathlonclubdetorcy.over-blog.fr/album-1275905.html






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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 12:22

Karukera

... en Indien des Caraïbes,

        ça veut dire


     " l’île aux belles eaux
"



 

 

 

Vendredi
 
Arrivée à l’aéroport de Point à Pitre à 17 heures, il ne fait « que » 26°C !… j’envoie un petit SMS à Dom et Fab L. pour les chambrer un peu  , vu  qu’ils m’ont lâché pour cette aventure !
 ( bon, ok ils m’ont prévenu bien à l’avance !)

On récupère les bagages…mais mon vélo tarde à arriver ????…
ce sera le... dernier bagage à sortir, ça me rappelle Zurich !

 

Samedi 
Détente sur la plage du Club Med où je croise quelques triathlètes d’Air France dont Henri Daïdèche (top 3 du nombre de participations à Embrun).

 

Briefing : le parcours vélo a totalement changé par rapport à la dernière fois que je suis venu et la course à pied sera plus longue de 400 mètres environ (ils ont changé le parcours à cause des fortes pluies de la semaine dernière). Il n’y aura que du bitume.

 

Je croise un ancien du TCT : Tony Clotaire qui s’est inscrit sur le CD, et j’aperçois les deux potes d’Air France de Dom qui ont fait Zurich avec nous.

Côté haut niveau, comme tous les ans il est relevé : Sudrie, Belaubre, Raphael, Noglotte le local. Il y a aussi Sanson et Poulat qui ne s’aligneront que sur le relais. Chez les féminines, on note la présence de Charlotte Morel et d’autres féminines de niveau national.


Dimanche

J’arrive vers 7h15 au parc à vélos, il fait déjà chaud. Contrôle habituel, les arbitres vérifient tout, les guidons, les freins, le roulement des roues. Je vais ensuite au marquage, je récupère la puce et je me mets à l’eau pour « tater » la température. Ni trop chaude, ni trop froide, pas besoin de combinaison c’est trop top ! En plus on flotte super bien en mer !.... 

8h00 : départ du sprint, le CD ne sera lancé qu’une fois que le dernier nageur du sprint et du relais sortira de l’eau. On profite donc du spectacle avec notamment une dream team composée de Sanson - Poulat et Sam (un des gendarmes de la section qui organise le triathlon de Karukera).

 

Sansom se détache mais se trompe de direction à la dernière bouée…il revient dans la course et sort finalement en troisième position derrière des jeunes cadets. Du coup ça chambre un peu...


8h40 ça y est c’est à nous!
 Je suis juste derrière les élites pour le fun. Départ de la plage ça part vite. Je vois dans l’eau les deux toulousains d’Air France, comme ils avaient mieux nagé que moi à Zurich je prends leurs jambes...
 A la première bouée je me sens pas mal, je double donc tour à tour Gilles et Ludovic, puis chatouille les pieds d’un autre concurrent. A la deuxième bouée, on a le courant de face qui nous pousse vers le corail mais ça reste « nageable ». Je sors de l’eau en 12’30, là je me dis que je suis dans le coup. Je sprinte sur la plage pour rester au contact du petit paquet qui était devant moi.

 
Là pas de bol lors de l’entrée dans l’eau je tombe dans un trou et me tord la cheville, la douleur est vive je me demande si je vais pouvoir continuer. Quelques secondes s’écoulent, je vois les deux toulousains se mettre à l’eau pour leur deuxième tour et les vois s’éloigner. Je tente le coup et fait l’effort pour les coller à nouveau. J’arrive à les doubler.

Je sors de l’eau enfin en 26’16, pas si mal finalement malgré la pause dans l’eau.



 Les premières foulées jusqu’au parc à vélo sont un peu raides mais ça passe. Je jette un coup d’œil dans le parc et je vois qu’il reste pas mal de vélos, c’est bon signe. Transition en 1’20, je suis content.

Sur le vélo j’ai de bonnes sensations jusque dans la première bosse mais je me fais doubler par pas mal de gars. Je regarde mon compteur et c’est vrai que je n’avance pas trop vite. Arrive la deuxième bosse je tombe à 12km/h. Va vraiment falloir que je progresse en vélo ! ( Je me fais doubler tour à tour par les deux toulousains puis par Tony Clotaire. Petit coup au mental...... Au dernier demi tour je croise les deux toulousains qui ne sont pas si loin que ça finalement du coup ... je relance !

J’arrive au parc, 32 km/h de moyenne (pas terrible ! mais pas si loin que mon meilleur niveau cette saison...)

Transition éclair en ... 36 secondes, c’est encore jouable pour faire un bon chrono. Le premier tour se passe pas mal même si je sens que je ne suis pas au mieux !































 Au milieu de la deuxième boucle c’est le coup de chaud. La tête tourne et j’ai très chaud !
 Je marche.... Je repars mais je marche à chaque ravitaillement et m’asperge d’eau.
 Au 3ème et dernier tour, 3 gars me dépassent, ça me donne un coup de fouet et j'accélère.... Mais, je finis dans la douleur. Plus d’une heure pour faire 10,4 km ! Ça fait bien longtemps que je n’ai pas aussi mal couru sur un 10 km. Mais bon c’est pas grave, courir un triathlon dans ce cadre ça reste  trop...TOP !.....




Retour à la maison qu’on a louée pour la semaine
                                 où on se débouche une bouteille de champ’ …

 mais là ...
 c’est une autre histoire !...
 





Merci à Koga pour son récit !


 ... également à Peggy pour ses photos ,
   mais aussi pour sa petite vidéo : 
http://www.youtube.com/watch?v=gupqW4GyhnA




sinon il y a aussi le lien du Triathlon Club de Torcy, avec tous les résultats , photos, vidéos et commentaires sur cette épreuve : 

http://www.torcytriathlon.com/modules/newbb/viewtopic.php?start=0&topic_id=342&viewmode=flat&order=ASC&type=&mode=0



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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 16:00
Souppes ... à l'eau .... Win !      ... semble dire ce potiron !



et bien oui, en ce dimanche 1er novembre, Fête de tous les Saints, bien arrosé ( et oui, c'est l'automne!), direction Souppes-sur-Loing (77) pour la traditionnelle épreuve de fin de saison :
 "Le Duathlon de Souppes" !
Épreuve champêtre et très conviviale  qui attire chaque année de plus en plus de monde ( près de 300 participants pour cette ...21ème édition!)

Programme du sprint du jour : 5,8 kms de CàP1 puis 23,6 kms en vélo et enfin 2,8 kms de CàP2 pour finir !

Les relais (très nombreux cette année) partent 2mn avant les... "individuels" !

14h .. je suis là en première ligne ( pas que pour la photo ! ) à côté de Brice (Fleurial) et de Guillaume (Dorée) , comme souvent la ligne de départ est très étroite et il va falloir partir à fond (... pour ne pas se faire marcher dessus ...! et oui,  tu te souviens  Francky  à Darvault  ? ma chaussure !...)


c'est parti !......... au bout de quelques centaines de mètres mon moteur Formule1 s'éssouffle et passe en mode... "diesel" ! ... alors, l'un de mes principaux "adversaires" (et ami) Jean-Marc ROBBE de l'ANSA pour le podium me double d'une foulée plus puissante que la mienne !
ça fait mal au mental, ( d'autant plus qu'au vétathlon de Provins il y a 3 semaines, ça s'était passé exactement comme ça et je n'avais jamais pû revenir ! ) mais il me faut rester à son contact le plus possible pour avoir une petite chance ! à vélo, qui sait ??? Je m'accroche et arrive au parc à vélos  après le passage dans le sable de la plage et la petite butte avec une centaine de mètres de retard!  La transition n'est pas aisée (peu de place pour les vélos, gros gravillons !... ) rapidement je pars un peu tout seul et vois à une centaine de mètres déja un petit groupe dans lequel il me faut absolument rentrer pour ne pas accentuer mon retard !
La particularité de ce duathlon ( organisé par le Vélo Club Sulpicien ) est que le drafting est autorisé et je dirais même ....vivement conseillé ! les premiers kms sont piégeux ( pavés, trous...) de plus la chaussée humide est très glissante (nombreuses chutes d'ailleurs!) mais il me faut revenir absolument sur ce groupe d'environ une dizaine de cyclistes !...  Une chute, justement, des  premiers de ce groupe, dans un virage à angle droit trop vite abordé, provoque un ralentissement et une  cassure et de la dernière position, je me retrouve seul en tête avec 20 m d'avance , je roule un peu seul mais j'insiste pas,  inutile de rester seul avec un groupe juste derrière, alors j'en profite pour boire et souffler quelques secondes avant de repartir de plus belle mais en tête de ce groupe et bien décidé à le faire exploser avec l'aide d'un ou deux que j'encourage à faire l'effort avec moi lors de relais bien appuyés, mais quand on arrive en bas de la petite (et unique) côte qui nous amène sur le plateau en plein vent de face nous sommes encore toujours groupés,  alors je réitère à ceux qui sont avec moi en tête du groupe de faire la (courte) montée à fond pour arriver ensemble car en haut, sur le plateau, il faut être ...bien accompagné face au vent , et là le miracle se produit : 2 cyclistes en relais avec roues lenticulaires ,et tout et tout, nous passent comme des fusées en haut de la côte , voila la bonne occasion de lâcher ce groupe et qui sait de rêver au podium (comme l'an passé !....) Alors là ça ne rigole plus et pas question de prendre un seul relais car à 46...47 km/h déja, il faut tenir ...tenir et encore tenir ! il reste environ une bonne dizaine de kms + la rapide descente sur Souppes !

....Bien calés derrière nos 2 fusées , nous sommes deux a avoir réussi à prendre et à conserver ces roues mais je commence à ..."coincer", bientôt je perds un puis 5 puis 10 mètres et là le vent devient un ennemi redoutable , heureusement la descente n'est plus très loin, je ne lâche rien, et derrière moi seul un concurrent s'accroche le groupe, lui, est bel et bien lâché, je ne le vois plus à l'horizon !.... Hummmmm la bonne affaire sans doute !!!

Allez une descente de folie comme j'aime, je lâche mon suivant, et c'est le retour au parc à vélos avant la 2ème CàP , même pas le temps de serrer les chaussures de CàP et c'est parti vers , en principe??? l'objectif (avoué) un podium ! mais si Jean-Marc ROBBE est derrière moi et qu'il ne revient pas c'est sans doute la première place qui se joue !....alors comme toujours quand j'ai mal aux jambes : foulées rapides et courtes le temps de retrouver un second souffle et surtout de meilleures jambes !

voila , la ligne est toute proche personne ne m'a redoublé ! ça sent bon la victoire tout ça ! je regarde mon chrono : 1h10 ! incroyable, exactement le même temps que l'an passé ( où j'avais terminé 10ème au scratch et 1er caté !)
Je suis vraiment super content de cette course qui me permet donc de terminer cette belle saison 2009 par un beau podium !
1er dans ma catégorie et 12ème au scratch !
 un seul regret : aucun torcéen lors de cette édition 2009 ! Dommage !...

Par contre, j'étais avec mes deux p'tits jeunes, mes enfants pour ainsi dire :
Brice(3è scratch et 1er catégorie) et
Guillaume*(9è scratch et 2ème catégorie) qui font une très belle course également !
(* sous l'oeil avisé de Marc , Papa supporter de toujours ! )





voir les photos dans l'album :
http://picasaweb.google.fr/lagazettedutct/DuathlonDeSouppes2009

les résultats complets et toutes les photos de l'organisation :
http://vcsouppes.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=61 


et encore le site de Brice qui vous raconte sa course :
http://brice-fleurial.onlinetri.com/

... ou encore le forum d'onlinetri sur ce duathlon 09 :
http://www.onlinetri.com/phpBB2/viewtopic.php?f=5&t=33839&start=15



















... et pour 2010,
                un nouveau logo pour la FFTRI
                                        et une bonne saison à tou(te)s !












                          
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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 08:15

Merci à Denis BOUTEILLE pour ce récit de course passionnant de "L'Endurance Trail" 116 kms et 4370m Dénivelé !
mais, pour de plus amples renseignements, voir le site de l'organisation et le programme des réjouissances 2009
http://www.vo2.fr/templiers/telecharger/templiers_09.pdf



"...  A l’arrivée à Nant, le moral est encore bon malgré les flaques sur la route (signe de terrain probablement gras). En passant par le salon du Trail, pour aller chercher nos dossards, nous (Sylvain, Jean-Marc et moi) passons devant les différents stands et récupérons à peu près tous les prospectus des différents trails proposés sur place pour 2010. Certaines courses sont déjà programmées, mais il reste encore des trous dans le calendrier. Nous y retrouvons également Laurence, Jean-Louis et Xavier qui viennent de récupérer leurs dossards.

 Un petit coup de téléphone à Bernadette pour dire que tout va bien et elle m’apprend que le parcours a été légèrement modifié. Il faut dire qu’il est tombé 10 cm d’eau par m² il y a deux jours et que la course aurait été annulée si elle avait eu lieu ce jour-là. Il n’empêche que le temps annoncé pour le lendemain est correct avec seulement quelques risques d’averses en fin de journée.

  Après une petite nuit, nous nous présentons au départ avec 15 minutes d’avance sans trop de pression. Le contrôle des sacs ne prend pas trop de temps et nous sommes rapidement dans le sas de départ. A trois minutes du départ, la traditionnelle musique « résonne » et les fumigènes rouges s’allument pour donner le départ.
 Nous pouvons nous élancer sur la route qui serpente et nous fait quitter Nant en légère montée. Nous rattrapons au bout de 300 mètres Xavier et Jean-Louis. Dès les premiers lacets, Sylvain lance une accélération. Je préfère le laisser partir : je n’ai pas les capacités de rivaliser.  La course est longue, j’aurai probablement l’occasion de le revoir. Je continue avec Jean-Marc tout en discutant de temps à autre. La route fait place au chemin et la pente s’accentue. Je descends mes manchons aux poignets car il fait malgré tout chaud. Nous arrivons à Sauclières (15km), premier ravitaillement en eau uniquement, en 1h42.

Je m’arrête uniquement pour prendre mes bâtons (nous n’avions pas le droit de les utiliser avant) et repars immédiatement. Jean-Marc me suit. Nous attaquons alors la montée en plusieurs étapes  vers Saint-Guiral. Les jambes sont bonnes et les chemins roulants malgré tout. La dernière montée est un peu plus raide mais ne présente pas de difficulté particulière. Ma frontale présente des signes de fatigue et je pense qu’il faudra que je change les piles pour la prochaine nuit. En raison de la fraicheur de la nuit et du vent, je remonte les manchons et entame la descente. Nous profitons de la levée du jour pour prendre une photo.
 La plante des pieds commencent à me chauffer et mon pied droit me fait mal. J’arrive à Dourbie (39km)  en 4h50 et retrouve Jean-Marc, mais ne vois pas Sylvain. J’imagine qu’il doit avoir 15 minutes d’avance.

Je me ravitaille correctement  (pain, fromage, coca, eau pétillante et quelques gels). Je prends également le temps de mettre de la Nok sur les pieds. Aie ! Je m’aperçois que j’ai une ampoule. Supportant difficilement les ampoules, je crains le pire. Je positive et me dis que cela me servira d’expérience pour le Marathon des Sables de l’année prochaine. Le jour est levé et je range ma frontale. Je repars avec Jean-Marc pour la montée vers le Mont Aigoual. La première partie se fait à un rythme soutenu. Je lève la tête pour espérer apercevoir Sylvain parmi les coureurs qui serpentent plus haut mais je n’aperçois hélas aucun blouson jaune. Tant pis, ce sera pour plus tard peut-être. Je prends un petit caillou comme je le fais à chaque course en souvenir des montées et le glisse dans le sac.
 Les chemins roulants en léger faux plats montants ou descendants se succèdent et nous alternons avec Jean-Marc des courses ensemble et des moments où l’un de nous prend 100 mètres d’avance sur l’autre. J’arrive au 3ème ravitaillement (57km) avec 2h30 d’avance sur la barrière horaire.

Un arrêt rapide, le temps de prendre une soupe, du pain et du fromage et me voilà reparti une fois de plus avec Jean-Marc. A peine sortis, nous voyons un autre coureur dans l’autre sens, une ru-balise nous séparant. Un coureur nous dit en plaisantant, qu’en passant dessous, nous gagnerons une heure sur le parcours. Je n’ose pas croire que nous faisons quasiment un aller-retour et continuons notre chemin. 200 mètres avant le sommet du Mont Aigoual, nous nous faisons contrôler et entamons effectivement un quasi demi tour pour revenir vers notre point de départ. Le vent souffle énormément et après une petite photo, nous redescendons en courant pour ne pas avoir trop froid.
 Jean-Marc se détache et je le perds de vue. Les petites monotraces, sur lesquelles mon genou droit me fait mal à plusieurs reprises lorsque je pose mal mon pied, font place à des chemins stabilisés. Je me motive et me dis qu’il faut oublier la difficulté et profiter de ces possibilités pour courir véritablement. Je rattrape alors la bonne dizaine de coureurs qui m’avait doublé durant la première partie de la descente plus technique et rejoins Jean-Marc au ravitaillement de Camprieu (70km) avec 2h50 d’avance sur la barrière horaire.

Je remets encore de la Nok, me ravitaille et annonce à Jean-Marc que la chasse à Sylvain est lancée. Le parcours est en théorie relativement plat jusqu’au prochain ravitaillement avec une descente finale. Nous atteindrons alors les 87km et je pense que Sylvain commencera à avoir des signes de fatigue. Le parcours alterne effectivement des petits coups de cul et des tronçons où nous pouvons courir. Je dois m’arrêter pour un arrêt « technique » et Jean-Marc en « profite » pour me lâcher. Je reprends la course, mais j’ai du mal à suivre ma progression sur le profil de la course et j’attends avec impatience la descente vers Trèves. Je grimpe depuis plus de vingt minutes alors qu’il n’y a pas de montée en théorie. Je me dis que cela doit être la modification que l’organisation a faite en raison des conditions météorologiques. J’ai quelques difficultés mais je pense à nouveau que je ne suis pas le seul et qu’il faut passer au-delà de cette « souffrance ». La descente tant attendue arrive et j’atteins alors l’avant dernier ravitaillement (87km) avec 2h30 d’avance sur la barrière horaire ; je peux donc toujours envisager une arrivée avant minuit. Je rentre dans la salle du ravitaillement et j’aperçois alors Jean-Marc (arrivé depuis près de 10 minutes) qui discute avec Sylvain. Ça y est, pour moi c’est gagné. Je suis sûr maintenant que l’on entre dans le dur et que je suis avec les gars que je terminerai devant eux. Mentalement, j’ai le dessus. Sylvain nous dit qu’il a peiné dans le dernier tronçon et qu’il commence à avoir du mal. Dans un élan de solidarité, je propose de terminer à trois. C’est une première pour moi. L’esprit de compétition est souvent vecteur de motivation pour moi ; mais ce qui est dit est dit et je m’en tiendrai à ma promesse.

Nous repartons alors sereinement pour la prochaine étape des 100km (une première pour Sylvain et Jean-Marc). Je profite de la montée où nous marchons pour appeler Bernadette et Daniel (resté à Marne pour cause de blessure, soi-disant) pour les tenir informés de la progression). Je demande à un coureur de nous prendre en photo à trois sur cette montée.
 A ce moment de la course, une chose est sûre pour Sylvain et Jean-Marc : il n’y aura pas de PTL (Petite Trotte à Léon) cet été ; ce genre d’épreuve n’est pas pour eux. Après la montée, Jean-Marc éprouve quelques difficultés et ne peut plus courir. Persuadé d’être finisher et rassuré que nous terminerons ensemble, il a du mal à aller au-delà de ses limites. Nous nous calons alors sur son allure, en essayant toutefois d’avoir un rythme de marche rapide. La nuit tombe et bien que le parcours soit roulant, nous atteignons en marchant le ravitaillement de Revens (100km). Hélas, nous n’avons plus que 1h40 d’avance sur la barrière horaire. Certes nous terminerons, mais probablement pas avant minuit. La pause est appréciée de Sylvain et de Jean-Marc qui en profite pour mettre sa veste. Je remets une dernière fois de la Nok car le dernier tronçon est composé d’une descente très technique, d’une bonne montée et d’une dernière descente. Bien qu’il n’y ait que 16km, nous allons probablement mettre 4h !

Nous repartons alors pour atteindre l’arrivée. Après 3km d’une « gentille » descente et montée, nous attaquons la partie technique descendante. La pente est plus marquée, les nombreux passages avec rochers sont glissants et la fatigue accroît encore plus la difficulté (j’ai une pensée pour  Dom du TCT qui passera là dimanche alors qu’il aura plu samedi). A plusieurs reprises nous devons mettre les mains et les fesses par terre pour descendre. Jean-Marc se sent un peu mieux mais c’est au tour de Sylvain d’être un peu à la traine. Le rythme de progression est très faible, mais nous finissons par arriver en bas pour traverser la rivière (Sylvain ne voyant pas le passage à sec à droite ni la corde à gauche y vas franchement tout droit). Un bénévole nous dit que nous en avons pour 1h de montée. Sylvain « propose » alors de faire quelques pauses durant celle-ci. La montée débute doucement mais nous nous trouvons rapidement à devoir enjamber des rochers hauts de 80cm que Sylvain n’apprécie pas. La montée redevient plus classique au travers d’un chemin serpentant. J’essaye d’imprimer un rythme régulier et pas trop dur. Jean-Marc commence à avoir envie de dormir. A mi-hauteur un bénévole emmitouflé dans un duvet nous indique encore 2 à 3km pour le sommet. Sylvain profite du passage plat au sommet pour mener la marche et je souris intérieurement car je l’entends émettre des petits cris tous les deux pas. La descente se présentant, je repasse en tête. J’aperçois les barbelés sur la droite dont je me souvenais de l’édition 2004. Mais finalement, nous nous écartons et la technicité s’accentue. Les passages en dévers  avec corde pour se tenir se succèdent. Je finis par lâcher Sylvain et Jean-Marc et descends pourtant très doucement pensant qu’ils me rattraperont vite. Rien n’y fait, j’arrive dans le village où quelques spectateurs qui attendent probablement des concurrents derrière m’encouragent et me félicite. Je continue jusqu’à 100m de l’arrivée et attends mes compagnons. Quelques coureurs passent mais toujours pas de Sylvain et Jean-Marc. J’entends le speaker qui annonce les 21 heures de course. Deux coureurs passent encore devant moi et voilà Jean-Marc et Sylvain. Nous nous mettons alors à courir pour les 100 derniers mètres et franchir ensemble enfin l’arrivée après 21h01’54’’ d’effort.

 
Nant, le 24 octobre 2009 à 1h01’54’’ du matin

Denis


( à noter également que 2 autres Torcéens participaient au Festival des Templiers
 Loïc GUENNO et Dominique COURBOULIN sont FINISHER de l' ULTRA des TEMPLIERS (70kms)
 en 12h25 et 12h32 !...) 



"Sincèrement Denis, BRAVO ! Me dire qu'en arrivant au bout de ma course il me resterais trois fois rien.......juste un marathon..... Vraiment BRAVO !
Bravo aussi à Dom, Car nous nous sommes suivis/précédés jusqu'à La Dourbie (KM39) et la dans la montée, il est parti (ou c'est moi qui suis resté scotché , je ne sais plus trop !). Et j'ai été très salement surpris de le retrouver allongé avec un bénévole à coté de lui à 2 km du dernier ravito (une p.... de descente technique de 2 km), je suis resté un peu avec lui mais il m' a annoncé abandonner !!! car incapable de se ravitailler depuis 2h !
Je termine à la rue en 12h 25 (moi qui rêvais à moins de 11h...le charlot !) le temps de me remettre et qui je vois arriver..... notre DOM 7' derrière moi qui, comme il sait si bien de le dire poétiquement, a décidé de "se sortir les doigts du...." et de terminer au mental, ..vraiment BRAVO !

Sinon, le bilan pour moi: j'en ai vraiment bavé et avec une prépa qui s'est bien passée, aucune blessure, aucun pb d'alimentation ni d'hydratation durant toute la course ....juste une incapacité technique à bien monter et surtout à bien descendre. du coup je me suis détruit les quadriceps très tôt (km40) le reste a été long,pénible et frustrant car dès que le terrain le permettait je courrais et rattrapais ceux qui me déposaient en montée et/ou en descente !!
Bref belle course mais pas pour moi, même sur un trail (et j'en referais !) il faut que je puisse courir plus que 20% du temps !"
                                                  Loïc
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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 11:39
A l'heure où le Triathlon Club de TORCY terminait son Assemblée Générale,
le départ d'une édition exceptionnelle était donné,
celle du Triathlon IRONMAN d'HAWAII 2009 !

...  voici un sympathique résumé en vidéo de quelques minutes :

http://www.youtube.com/watch?v=iROsDCzDRRI&feature=player_embedded




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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 13:25
"Une journée pas ordinaire du tout, cela va être une journée infernale !"

( voir toutes les photos dans l'album "Altriman Bruno" ( en bas, à gauche !))

 
... Tout a commencé en janvier, quand je décide de m'inscrire à cette nouvelle épreuve annoncée, comme épreuve voulant détrôner le mythique Embruman qui se vante depuis plus de 25 ans d'être le triathlon ''le plus dur  au monde''.
 Étant un peu revanchard je me dis que l'Altriman est pour moi, je me dois d'effacer Embrun 2008, d'oublier cette journée catastrophique, exécrable, des mois de préparations jetés à terre à cause
d'une météo capricieuse. Ceux qui y ont participé s'en souviennent encore!
Les mois passent, me préparant tranquillement, mettant dans mon programme des petites courses et un premier objectif, "les Frances" à Belfort sur LD, qui s'avère concluant,  prenant une  deuxième place, l'objectif majeur étant atteint, pour le moral, c'est tout bénef' .
Maintenant, l'Altriman se profile à l'horizon. A quelques jours de l'épreuve, je fais un bilan de ma préparation, et me rends compte qu'il me manque, en comparaison à l'an dernier, des kilomètres à vélo, ainsi qu'en course à pied, je m'en étais aperçu, au vu de mon résultat à Belfort.  Tant pis! Comme on dit, les dés sont jetés !... Comme toutes grandes épreuves, la veille on récupère son dossard, croise du monde où l’on échange des points de vue, dépose son vélo au parc, l'occasion de faire connaissance avec le corps arbitral. Côté météo, je m'aperçois très vite que l'on ne va pas être à la fête, soleil inexistant, brume, vent violent. Voilà pourquoi ce petit coin des Pyrénées, le Capcir est appelé la ..."Petite Sibérie"!.... La poisse , le cauchemar d'Embrun 2008 ressurgit à la surface. Je suis maudit Embrun, Belfort, Beauvais....l'Altriman même combat... et le combat va être violent, car coté course, il ne manque rien pour vous dégoûter à tout jamais de faire du sport !.... 
Des chiffres qui risquent d'en effrayer certains , mais pour entrer dans la légende, l'Altriman se doit de placer la barre haute, très haute pour détrôner Embrun.
3,8 km de natation (départ de nuit) avec jeu de piste spécial Altriman proposé par l'organisateur, en réalité, ça sera le seul grain de sable, il faut bien qu'il y ait quelques couacs dans une nouvelle épreuve. Le parcours vélo, 188 kilomètres avec un dénivelé positif de 5100 mètres, 8 cols : énorme !
 et pour finir un marathon/cross,  42 kilomètres 200 , dénivelé 710 mètres positif !....
 
 
Au briefing, Benoît l'organisateur insiste pour que l'on soit prudent, nous rappelle que certaines routes sont étroites, sinueuses, peu de visibilité, qu'il y a des gravillons, des trous, des descentes vertigineuses sans échappatoire, des ravins vous ouvrant grand les bras. Bref, nous souhaite bonne chance... euh bonne course !
Bon j'accélère, ne vous parle pas de ma soirée, des préparatifs.... je suis relax, hum! Je me couche vers 21h30...de mon rêve je vous en parle pas... 4h le réveil; immédiatement je déjeune 4h30 toilettes 4h40 je retourne très vite dans mon trafic, mauvaise nouvelle il fait très froid, température 7°, ciel couvert. Brrr.... , j'enfile ma combinaison, j'enfonce mon bonnet sur les oreilles, mets les gants, prends mon sac, et direction le parc.
5h05 , quand j'arrive l'ambiance est feutrée, calme, je me rends à mon emplacement à tâton, faut sortir la lampe frontale, au moins elle me servira pour le matin, car j'espère  ne pas l'avoir à l'utiliser pour le soir, celle-ci étant obligatoire sous peine de disqualification (ça ne me concerne pas.... je rigole, on verra bien !??...) je prépare soigneusement mes tenues, visualise une dernière fois mon emplacement. Dans quelques minutes j’ai rendez-vous en... enfer !
 
L' heure H approche.... je me rends au départ , accompagné de mon petit-fils (5 ans) , Nathalie, Gérard, et, mon père me recommandant une dernière fois d'être prudent, surtout sur le parcours vélo... «Oui Papa !» (...inquiet le paternel, c'est mon père, alors respect!)
 On annonce 7 minutes du départ, à cet instant la gorge se serre, les même symptômes qu'à Embrun, je suis bien au départ d'un Ironman.... 5minutes, j'ai le cœur qui tape fort, j'essaie de me décontracter, mais l'angoisse est bien présente... et, puis comme à Embrun, le public se met à
frapper dans les mains, nous faisons de même, ça y est, c'était le petit geste à faire pour me décontracter , je respire à fond... départ 1 minute... le silence s'installe , un projecteur s'allume de l'autre coté du lac , c'est la première bouée à atteindre .... «normalement» !
Le coup de fusil libérateur, retentit. Ce jour nous serons les 119 premiers à nous élancer sur l'Altriman, « le triathlon le plus dur au monde»,cela sera confirmé par le chrono du 1er en fin de journée.
On se souviendra, que la météo est à 7°, l'eau à 15°, le ciel chargé, et la tramontane qui s'invitera à l'événement, que du bonheur! Croyant oublier la journée apocalyptique d'Embrun 2008 et bien c'est l'inverse, j'y pense fortement, les mauvais souvenirs refont surface.
Départ sans encombre, ni encombrements, je suis à distance le bateau ouvreur qui se dirige, comme prévu vers les projecteurs... erreur (qui sera la seule), des bateaux se mettent en travers de notre route nous crient que nous nous sommes éloignés du parcours!!! Effectivement, à quelques mètres, je vois repasser les premiers se dirigeant vers la fameuse 1ère bouée, je percute, comprenant que nous sommes mal orientés, nous n'irons pas contourner la seconde bouée, piquant directement sur la troisième, afin de récupérer la bonne trajectoire, ainsi s'achève le couac jour ! Fin du 1er tour, sortie à l'australienne, la plus longue jamais faite environ 100 m à courir, sympa pour le public... et plouf on replonge pour un second tour avec contournement de toutes les bouées, l'organisateur a rattrapé le coup, ouf! Je pense que les premier ont été un peu volé dans l'histoire, ….et bien ils avaient qu'à nager moin vite!!! Je sors de l'eau, 59 minutes, je suis dans les temps, par contre concernant la transition, record battu 12 minutes, à vrai dire je suis relax, surtout ne rien oublier, il fait froid, donc je prends le temps de bien me couvrir. Nathalie , me voyant hesiter, insiste pour que je me sèche complètement, elle me crie que le premier l'a fait devant les arbitres et qu'ils nont rien dit, «ok ne te fâches pas»,donc strip-tease au programme ,le ravito dans les poches et surtout ne pas oublier le dossard, et je pars...


 36 ème, premier kilomètre , sortie de la base des Oursons éviter les trous, ça serait bâlot de percer dès le départ, puis je prends mon rythme de croisière.













3 éme kilomètre, premier col, Quillane 1710 m, montée roulante, suivi après d’un petit faux plat descendant puis second col plus sérieux, le col de Llose 1861, la tramontane se lève …., je bascule comme dans un grand 8, dans une descente ou il va falloir ouvrir grand les yeux, parois rocheuses, ravins, gravillons sont bien au rencard! Les kilomètres défilent, je passe Railleu au 35 éme kilomètre, petit à petit je gagne des places, et surtout je me rapproche de la tête de course. Troisième col, celui du Creu 1708, retour vers le lac de Matemal, passe devant les supporters qui m'annonce en 15éme position à 20 minutes du premier. Je suis au 45 éme kilomètre. Les kilomètres s'empilent,…. 50,60, Escouloubre le Bains, pour le moment les bains ne sont pas nécessaire, c'est plutôt du soleil que l'on aurait besoin, car plus je me rapproche de la grosse difficulté plus la température baisse. 73 éme kilomètre j’approche du ravito perso, dilemme se découvrir ou bien rester emmitouflé! Mijanés,  moment crucial, je demande aux bénévoles le temps qu'il fait  au col, le verdict tombe, entre 0°et 1°, vent puissant défavorable, pluie, neige fondue. Y a pas photo, je reste couvert. Bonne nouvelle on me communique mon écart 20 minutes de la tête de course, mais surtout je suis dans les 10 premiers. Je repars pour gravir le col de Paillières , le 74éme km, 15 kilmomètres d'ascension à 9%, point culminant de l'épreuve 2001m. Effectivement au passage du col, je suis accueilli par une pluie fine, mon amie la tramontane et en arrière plan les neiges éternelles, cela aurait pu être jolie si la brume ne s'était pas elle aussi invité. Bref, 30 secondes d'arrêt, je rajoute une couche supplémentaire en l'occurrence le journal du coin et je repars. Je vous emmène dans une descente de dingue, accrochez-vous bien, âmes sensibles, coeurs fragiles, s'abstenir. Les premiers virages sont abordés prudemment, la route étant humide, je prends confiance les relances se font de plus en plus fortes, la pente descendante s’accentue  les records de vitesses vont s’accumulé... 85k/h, lignes droites suivantes, 98k/h....102k/h,107k/h, frissons garantis... à l'entrée de la station de ski d'Ascou-Pailhères, je me met à relancer fortement, le cadre Scott se met à vibrer dans tous les sens, ok, pas de panique, freinage d'urgence, c'est fini pour les records, je redescends sur terre, je me calme je n'irais plus au-delà des 88 k/h...  ,un tiens, vaut mieux que deux tu l'auras... ta chute. Bien sur je n'oublie pas de me ravitailler, cela va de soi, environ tous les 10 kilomètres, gels, barres de céréales, pates de fruits, gâteaux, pita au poulet... le grand festin!
Arrive le 100éme kilomètres, et, les premiers rayons de soleils timides, mais cela ne m'interpellent pas je reste couvert, je suis dans une course, sachant qu'il me reste des cols au programme. Justement arrive le 5éme, le col de Pradel à 7%, altitude 1680 m ,au col on me renseigne 14 minutes du premier et je suis en 9éme position, quelques kilomètres plus loin je rattrape un concurrent et lui demande s'il est au courant de son classement il me répond que nous sommes dans les dix premiers, je le double et me retrouve 8éme sur cette route descendante limite chemin forestier. La météo change, mais je ne réagi toujours pas, concentré sur mon objectif, tout semble aller pour le mieux, arrive le col de Garavel 1262 m, 15 kms à 11% de moyenne, des passages allant jusqu'à 18%. Ah, si j'avais été lucide, mais s'est trop tard, l'erreur est faite, prit dans la course, ayant passé le ravito perso de Gesse, je ne pouvais plus me débarrasser de mes affaires et de plus je ne pensais même pas à les enrouler autour du guidon, les gestes les plus simples, prit dans la bagarre on les oubli. Le calvaire commence, pour le moment je gère, ne m'affole pas, le rythme baisse, mais pas le mental. Je fais un tour rapide du proprio! Tant pis pour le chrono et la place, s'agit de limiter les dégâts, je grimpe comme je peux, ce col qui n'en fini plus. La chaleur m'envahi, je transpire, une véritable fontaine, j'ai soif, un premier adversaire me rattrape, ce n'est pas grave. Ca descend, puis remonte sur Rodome 2,5 km à 18%, je suis au ralenti, St Colombe ça devient très dur, je suis pratiquement à l'arrêt, j'ai même l'impression de reculer, puis un, deux, trois,  quatre concurrents me repassent , va falloir arrêter l'hémorragie, j'ai de plus en plus chaud, bain de vapeur, j'y suis dans le hammam. Je passe Carcaniére 3 kms à 16% je touche le fond , je suis bien en enfer. Arrive celui qui au France de Belfort termine derrière moi en 3éme position. Surprit de me voir en vrac et surtout couvert comme en hivers, me conseille de me découvrir je le remercie de ces bons conseils, mais debout sur mes pédales ce n'est pas le moment de m'arrêter, sinon je ne repars pas, faut que je passe le sommet, trop content d'y être parvenu, j'oublie le conseil et me lance dans la descente beaucoup trop courte, la joie sera elle aussi de courte durée, car arrive le col de Moulis au 158 éme km, 4 kilomètres d'ascension pour une altitude de 1099 metres , le calvaire continu, les neurones sont débranchés, j'en aurai pourtant besoin.J'entame ensuite le col des Hares, complètement vidé, de 900 mètres d'altitude, va falloir revenir au lac de Maternal à 1550metres. Seul point positif sur ce chemin de croix, je me rends compte que je perds peu de place et apprends que les premiers sont en retard sur le timing.182 kilomètres, dernière folie, en passant à Formiguères, étant en surchauffe, je profite d'une fontaine en centre ville pour y plonger, je repars pas bien vite, mon petit-fils de 5 ans , voir ma grand-mére de 101 ans auraient pu me suivrent... enfin le 188 kilometres.... ce n'est pas la délivrance mais c'est bon pour le moral, je rentre en marchant, le speaker s'enfflamme en annonçant mon entrée en 19éme positions.. je regagne mon emplacement regarde autour de moi il n'y a pas beaucoup de vélos, je me déshabille lentement, entends les encouragements, que faire abandonner, déçevoir ceux qui m'ont aidé lors de mes entrainements, ceux qui m'ont accompagné, supporté mes caprices. Une petite voix m'encourage, justement c'est Lizyano, mon petit-fils, je n'ai pas le droit d'arreter, je dois repartir, de plus mon père m'attend à la sortie du parc,  il doit s'impatienté, après 13 minutes de réflexion, record perso de transition battu, je me lève, on m'indique la sortie, merci mais en 13 minutes j'ai largement eu le temps de voir ou se trouvait l'entrée du marathon! Les chiffres…. 710 metres de positif, point culminant 1837, un passage à 15% sur 1 kilometre500.

Et c'est reparti au ralenti je ressors en 25 éme, les jambes sont lourdes, mais bizarrement, je ne me sens pas épuisé, j'ai seulement les cuisses explosées, le dos en compote, je n'ai pas reconnu le parcours.... heureusement! Au départ, vous courrez comme aux Settons pour ce qui connaissent, mais puissance 10, mon père me rassure, disant qu'au ravito je retrouverai le bitume, il a raison après le ravito je suis sur la digue, lui sur le V.T.T m'annonce un petit 12 k/h, ben…, c'est pas si mal je croisse le 3éme, 4éme... ils sont au 8 km au bout de la digue, je croisse mon conseilleur Alexandre,il finira 8éme. Arrive le 5 éme km, demi-tour qui se fait après une petite escalade de 300 mètres à 6%. Bon, ça c'est fait, il faudra le refaire une seconde fois. On repasse par le champs de patates, ressort de la base des Oursons et me dirige vers la station de ski les Angles. Au 10 éme kilomètres commence la monté vers la station, douce au début puis 1 kilomètre 500 à 15%..... je n'abandonnerai pas non... mais je bute, je marche sur les 500 derniers mètres, les premiers que je vois marcher ne sont toujours pas arrivés. Après le ravito je replonge vers le lac de Balcère à l'abri des rayons de soleil dans un trou, il y fait froid, le bénévole de service, un sibérien certainement est couvert comme tel, bonnet, parka, gants polaires, je passe devant en débardeur faut pas que je m'y attarde... après ce passage au fond de ce gouffre, je remonte pas à pas vers le soleil vers le 23éme kilomètre … enfin un combat s'annonce, un espagnol vient me bousculer, un chassé croisé s’engage ... à chaque fois que je reprends le dessus mon organisme ne supporte pas, m'obligeant à stopper, vomir mes tripes ou du moins, ce qu'il en reste, ça fait très mal, une fois la tempête intestinale passée, je reprends ma course, repasse devant 5 fois, 6 fois, mais finalement à ce petit jeu il aura ma peau , finissant 30 secondes devant et me faisant  perdre 1 place!
La fin de l'épreuve est magique, l'organisateur a eu la bonne idée d'installer à 200 m de l'arrivée une caméra fixe , permettant au public de suivre nos derniers mètres et se préparant à nous accueillir, nous acclamer à notre arrivée et quelle arrivée!!!
(PS : mettre le son pour avoir l'ambiance !)


Vous arrivez à l'abord d'une salle de sport, les mains se tendent vers vous afin de vous toucher, la musique à fond, naturellement le tube de 1998  mis en boucle, puis vous pénétrez dans cette hall des sports, la porte du paradis une trentaine de mètres vous séparent de l'arche, le ventre se serre, la gorge aussi et derrière mes lunettes les larmes viennent et oui je craque et, encore plus quand je vois Lizyano, mon père, Nathalie, Gérard face à moi. Le dénouement approche , 5 marches pour atteindre l'arche, encore un point culminant à atteindre, mais là, je savoure, je franchi la ligne 15h35 et 26éme. Je pousse un gros ouf, je serre des mains, certains se lâchent sur la ligne, moi je me contiens, ma joie est intérieure, je sais ce que cela représente pour moi et mon entourage.
Mille fois j'aurais pu abandonner, j'ai tenu physiquement et mentalement. Embrun 2008 est loin, balayé de mon esprit!!!!
Je suis fier de ma journée, d'avoir écrit une nouvelle page vivante de mon histoire d'amour avec le triathlon.

Je remercie mes fans pour leur soutien, mon petit doigt me dit qu'eux aussi on souffert. Je remercie, Marc de m'avoir offert la possibilité de me préparer du mieux possible et Trimax pour le prêt du matos enfin les Torcéens qui auront suivi l'épreuve à distance, à qui je souhaite un jour de pouvoir franchir cette nouvelle ligne d'arrivée mythique qu'est l'Altriman.

                                   «Je suis entré dans la légende de l'Altriman».

                                                                                   Bruno

plus d'infos :
http://www.torcytriathlon.com/modules/newbb/viewtopic.php?topic_id=245&forum=3

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14 août 2009 5 14 /08 /août /2009 15:03
mes photos ( de la station, du CD  etc ...) sur ce lien :
http://picasaweb.google.fr/lagazettedutct/AlpeDHuez2009

 

Ce "petit" résumé commence le dimanche matin qui précède la folle semaine des triathlons de l'Alpe d'Huez , 

en partant vers 2h30 du matin j'arrive dans la station de l'Alpe d'Huez accueilli par un beau et chaud soleil !... il est 9h30 à peu près !

Je suis (super) bien logé à la Résidence "les Bergers" ( P&V), le temps de m’installer, de tout ranger,

et me voila déjà parti pour 2 petites heures de vélo afin et d'essayer ce dernier et de reconnaître

le parcours de liaison qui part de l’Alpe en passant par Reculas pour rejoindre le parc à vélos (1)

situé au barrage du Verney à Vaujany, ( le 2ème étant en haut à l'Alpe d'Huez) ,

les paysages sont fabuleux et je savoure ces moments de bonheur, au retour, je passe même par le petit village d' Huez,

où c'est la fête , avant de remonter les derniers lacets vers l'Alpe d'Huez, et d’aller me restaurer !...
L'après-midi je me repose un peu car la nuit a été longue et mon dos me fait toujours beaucoup souffrir, le voyage n’ayant rien arrangé (???...)
un passage par la piscine et le sauna de la Résidence en fin d'après-midi me feront le plus grand bien !...
La course aura lieu mercredi et d’ici là, tout est réuni pour que je me prépare au mieux , rien n'est laissé au hasard ( alimentation glucidique, massages, siestes ...)

j'ai amené mon VTT pour tous mes déplacements dans la station afin d'éviter toute fatigue inutile,

et ces deux journées de lundi et mardi se passent idéalement, entre 2 séances à la piscine de l'Alpe le matin,

le lundi d’abord avec David un habitué de la piscine de Villiers qui fait son premier triathlon CD,

et le lendemain avec Catherine, Magali, Germain ( en pleine bronchite !) et Ronan !

quelques balades dans cette magnifique station, puis la remise des dossards le lundi après-midi,

 

on y croise plein de Champions ( Zamora, Reboul, Bourseaux, Belaubre, Charlotte Morel, Marceau, Bringer, Alexandra Louison,

Aline Choretier (en visite mais qui participera à l'Embrunman le 15 août), Marcus Ornellas, Francky Batelier etc.. etc ...) 
le mardi après-midi, a lieu le traditionnel Triathlon "Avenir" auquel participe 2 de nos jeunes "pousses" du Club : Flora et Julien !

c'est l'occasion pour moi de voir Dom en famille, Claire et Rémi, Olivier Macé et son épouse,

et un nouveau trio qui vient tout juste d'arriver  avant les épreuves des enfants ( Fabien , Denis ( avec une minerve à cause d'un torticolis !) et Olive.

Nos 2 jeunes après une très belle course posent, fièrement, sur la ligne d'arrivée avec Cyrille NEVEU, Champion du Monde 2002 LD, vainqueur Embrunman, et Organisateur des triathlons de l'Alpe d'Huez....























il est temps pour moi, de rentrer me mettre dans ma bulle et me préparer pour la course du lendemain.

tout est prêt, je me prépare mon Gatosport pour le lendemain matin , un bon repas et au lit de bonne heure!
Mercredi matin debout 6h avec le jour qui se lève ( aucun mal à me réveiller car cela fait 2 matins que je me lève à cette heure pour m'habituer!)

bonne douche bien chaude, gatosport , banane , gâteau de riz...bref : "le plein" !
massage "Well..." à l'arnica, emplâtre américain pour mon dos afin d'assurer le coup et d'éviter ainsi un lumbago de dernière minute !

tout est ok, je m'habille chaudement pour descendre en vélo jusqu'au parc à vélos à Vaujany ,

où aura lieu la natation ( 2,2 kms dans l'eau fraîche (16°) et claire du barrage du Verney .
la descente s'effectue sans aucun problème et c'est au bout d'une bonne demi-heure que j'arrive

dans un parc à vélos qui commence à se garnir, mais où les 13 torcéens inscrits sur ce Longue Distance, ne sont pas encore arrivés ,

il faut dire que j'aime bien arriver suffisamment tôt , Dom arrive peu de temps après moi et on papote un peu ,

nous sommes tous placés ensemble dans le parc , rapidement tous les torcéens arrivent, tous sont en pleine forme,

prêts pour une longue et belle journée qui promet d'être difficile avec cette chaleur caniculaire,

et ce vent qui va assècher un peu plus l’air et nos organismes !

la tension monte dans le parc , l’heure approche, le briefing , puis enfin c’est le moment tant attendu de se jeter à l’eau !

Environ 700 triathlètes au départ ( 500 à l’arrivée pour info !) c’est parti pour la natation , le speaker met une ambiance de folie ! ( d'où la musique de ouf' qui accompagne la lecture de l'article !)


l’hélico qui survole le départ en rajoute un peu plus ! c'est alp'ocalypse now !.. L’eau est super belle, un peu fraîche certes mais tellement claire et ...bonne !

au bout des 2200m la sortie de l’eau est très pentue (environ à 45 ° sur une dizaine de mètres !)

à ma grande surprise , je me retrouve avec Olive, Ronan , Thomas dans le parc à vélos ( aurais-je un peu mieux nagé ?)

par contre au niveau de la transition , y’a pas photo et je repars le 1er des quatre !
Go to the bike avec 120 kms et 3 cols dont la montée mythique de l'Alpe d'Huez pour finir ! 

1ère partie du vélo très roulante pendant environ 25 kms et j’avoue que "ça roule vite !" jusqu’au pied du 1er col ,

l’Alpe du Grand Serre, un premier col difficile, mais qui passe bien car les jambes sont bonnes et de plus il y a pas mal d’ombre

Thomas me double une 1ère fois à mi-col , me dit que Ronan est juste derrière !

je ne cherche pas à suivre son rythme qui est supérieur au mien et continue à "mouliner"jusqu’en haut du Col

où je passe au ravito complet (eau, boisson énergétique et morceaux de banane ! je repars à fond dans la descente sans perdre de temps ,

et à ma surprise je rejoins et double Thomas, puis dans la côte qui suivra il me redoublera et dans la descente qui suivra ....?....

bravo , vous avez devinez je le repasse à nouveau mais dans les premiers kms un peu pentus et sous un très chaud soleil,

il me repassera et ..je ne le reverrai plus ! Car comme il y a 2 ans je vais "coincer" dans ce col d’Ornon, très très (trop) long faux plat montant avec les derniers kms plus pentus sous un véritable cagnard ! 

les efforts fournis jusqu’à présent, à jouer au chat et à la souris avec Thomas vont se payer cher pour moi !

Enfin, le haut du Col , rapide mais sérieux ravito, et là je repars à fond dans la descente afin de combler un peu le retard ,

on verra bien en bas de l’Alpe comment seront les jambes ?

Descente où je me fais vraiment plaisir et retrouve dans Bourg d’Oisans de bonnes sensations !
 

























ça y est ! j’attaque la montée mythique , les 21 lacets , sous un soleil de plomb ,

je sais que si je passe les premiers virages qui sont les plus durs correctement , ça passera jusqu’en haut!

alors je "mouline" sans forcer et à ma grande surprise j’arrive au ravito relax et assez rapidement,

alors là je sais que mes jambes sont de nouveau "bonnes" et j’en profite pour mettre une ‘tite dent de plus

je m’asperge à tous les points d’eau , j’ai des grenouilles dans les chaussures mais je suis ..."bien" !

à la hauteur d’une chute d’eau fraîche sur la route, je vois mon Fabien allongé par terre tiraillé par les crampes,

je reste un peu avec lui , en profite aussi pour m’asperger de cette eau bien fraîche

et l’encourage à prendre son temps mais à repartir dès que cela ira mieux pour finir... tranquille !

Un peu plus haut, à la hauteur d’Huez je vois David qui a du mal à emmener un braquet un peu gros sans doute ?

je fais avec lui un bon km , on discute pépère mais il me faut continuer sur mon rythme,

alors je lui fausse compagnie ...au ralenti tout de même lol!)

les derniers lacets se profilent ça sent bon l’arrivée ...du vélo !


et là , dans le dernier virage avant l’Alpe : surprise ! Doumé au ralenti ? pas normal ?

je le rattrape , on discute un peu , j’essaie de voir avec lui ce qui se passe,

mais je vois bien qu’il n’est pas au mieux, et l’encourage à ne rien lâcher,

mais j’ai un mauvais pressentiment qui se confirmera un peu plus tard ! (insolation !)

j’arrive au parc à vélos enfin , à toute vitesse, car franchement j’étais super bien dans les derniers kms!

(quand je repense à l’escargot que j’étais dans le Col d’Ornon !???.....)

Transition hyper rapide et c’est parti pour 3 tours de CàP (3x7kms) en montagne à 2000m d’altitude sur un parcours accidenté,

et sous la canicule (interdiction formelle de rater le moindre ravito , le moindre épongeage !) le 1er tour se passe bien je cours tout le temps,


Mais déja le 2ème est plus difficile et dès que cela monte un peu trop je marche , les douleurs articulaires liées à mes genoux (entre autres) commencent à me rappeler

que cela va être dur , notamment ce 3ème tour qui va être un vrai calvaire , la moindre descente ou montée se fera en marchant tant la douleur est trop forte ! ...

et malheureusement même s’il était largement à ma portée , je ne battrai pas mon temps de 2007 qui était de 8h39 !

Mais, j’avoue ne pas vouloir tirer trop sur la .."bête", ne pas dépasser les limites, et risquer trop gros pour pas grand chose en définitive !

Car dans ce genre d’épreuve seul être "FINISHER" suffit à son bonheur personnel ! Alors, jusqu’au bout , je vais souffrir, mais c’est malgré tout avec un immense sourire , mais très très fatigué que je vais franchir la ligne d’arrivée en 8h51 !

Il me faudra bien une bonne demi-heure pour être en état de me lever sans me sentir "partir" ,limite malaise mais bon,  j’ai déja connu ça par le passé (Embrun, Alpe déja !) et ne m’affole pas !

Et même avec mes "2 de tension" , j’irai malgré tout , au repas à la pizzeria, le soir à Bourg d’Oisans entre Torcéens ,  et même si certains(e)s n’ont pu venir du fait de leur état , ce que je conçois aisément, je tiens à féliciter tout le monde : participants, supporters etc... cela restera un moment exceptionnel !

Un grand BRAVO en particulier à Claire pour avoir eu déja le courage de s’inscrire à cette épreuve et surtout bien sûr de l’avoir terminée ! 

A Ronan qui a souffert ! A Fabien perclu de crampes dans la montée de l’Alpe  !

A David, pour son 1er longue distance, "victime" sans doute d’un braquet un peu trop grand, il aurait sans doute crée une surprise encore plus belle !

Olive superbe finisher ! bref, tous : Rémi , Thomas les hommes en forme, pour leur belle course, mais battus par un Germain trop fort !

et Denis , minerve la veille et dans le cou(p) le jour "J",

et une pensée pour JMZ (problèmes intestinaux, abandon au 3ème tour de CàP) et Dom ( impossible de repartir en CàP) les 2 malheureux du jour auxquels on pense très fort bien sûr !

Le lendemain c’était le Courte Distance auquel participaient 4 torcéens ( Olivier, Cathy , Catherine , et ...WOODY ! dans l'ordre d'arrivée !...) 

http://laventuredewoody.over-blog.com/

les 4 ont terminé et notre Woody a été acclamé par les speakers et par tout le public à son arrivée , il est vrai que c’est vraiment un Champion d’exception !...
  bien connu de tous et notamment du monde du triathlon !
 

Un grand BRAVO aussi à Cyrille NEVEU et à toute l’organisation sans faille de ces triathlons de l’Alpe d’Huez

Rendez-vous incontournable et immanquable dans le calendrier triathlètique !

 

et voici un lien pour voir plein d’autres photos de cette folle semaine à l’Alpe d’Huez , tous les commentaires et tous les résultats :
http://www.torcytriathlon.com/modules/newbb/viewtopic.php?topic_id=250&forum=3&post_id=1010#forumpost1010



 

 

 

 

 

 

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