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20 février 2009 5 20 /02 /février /2009 08:35

Les 10 commandements du Triathlon
(par RAVENMAN)

I
Avant toute chose, tu t’épileras. Les poils des jambes, et si t’en as envie aussi, ceux des bras et du bikini. Et puis si ça suffit pas, tu pourras supprimer les poils des oreilles et du nez (c’est disgracieux et ça fait vieux). Enfin, sur ta lancée, t’auras qu’à te faire arracher les sourcils, et puis les cils (douloureux, ça, aïe), tiens ! J’oubliais les cheveux : deux, trois aller-retour de tondeuse, et hop ce sera lisse ! Plus besoin d’Aquablade. Après, tu l’auras la glisse.

II
Tu feras preuve de prévoyance. Pour ne pas emmerder les sauveteurs et plongeurs lors d’une épreuve, tu vérifieras auparavant lors d’un test en baignoire (rectangle, ronde, d’angle ou jakuzi, l’essentiel étant qu’elle soit homologuée TRIMAG) que tu sais réellement nager. Pour la validation de ton test en eau savonneuse ou bouillonnante, tu n’auras qu’à m’envoyer un chèque à l’ordre de Doctor Ravenman (avec 6 zéros et en euros) via la rédaction du magazine.

III
Y’a quoi après ? Ah oui, le vélo que tu choisiras à ta taille.
Si t’as pas mangé de soupe quand t’étais petit(e) ou oublié de grandir, tu enfourcheras un tricycle. Uniquement le modèle avec benne pour les 2-3 ans. Y’a de belles couleurs et des kikis en tissu qui pendent du guidon. C’est fun. Et stable. Si t’es plutôt du genre grand sifflet ou grande saucisse, alors là, y’aura qu’une solution : le grand bi. Ca donne une touche historique et tu peux drôlement bien voir le paysage du haut de l’engin.

IV
Côté course à pied, uniquement en tongues tu te déplaceras. Mais pas n’importe lesquelles. Tu opteras pour celles en paille et toile, comme les sumotoris ou les judokas. C’est ultra-léger, en matériaux naturels, sans plastique, gel ou bulles. A se demander comment les pros n’y ont pas encore pensé ! Je vois déjà le tableau à Athènes aux JO, quand Pelletier, Poulat, Belaubre et Blasco emballeront leur sprint final…

V
Passons aux nourritures terrestres. Avant la course, tu oublieras les conseils de tous ces soi-disant spécialistes ou nutritionnistes sportifs, et voici ce que tu mangeras : du cuissot d’autruche (ou de guépard, plus rare) pour la vitesse, de la queue d’éléphant séchée pour la force, des poils de renard mixés pour la ruse et la tactique, et de l’oreille de mule (ou d’âne) briochée pour le mental.

VI
Manger c’est bien, mais boire c’est encore mieux, car l’hydratation est primordiale quand on fait du sport. Là encore, tu peux abandonner tes sachets de poudre aromatisée et voilà ce que tu consommeras : du lait de vache, mais uniquement si la traite a eu lieu 30 minutes avant le départ. Ce qui t’obligeras à voyager avec l’animal. Le vin est pas mal non plus. C’est le sang de la Terre. Là, je te laisse le choix : Bordeaux, Bourgogne, vin californien… à transporter en fût de chêne. Là aussi, prévoir la remorque ad hoc.

VII
Dans l’aire de transition, tu seras très minitieux(se). Pour repérer facilement ton emplacement, le top, c’est le feu de joie. Le problème, c’est qu’il faut transporter les bûches ou les fagots. Et quand il fait 40° à l’ombre, ça en remet une couche question chaleur. Y’a aussi quelques risques de brûlures légères chez tes voisin(e)s les plus proches. Autrement, t’as la solution de la fusée de détresse, mais il faut qu’elle se déclenche à ta sortie de l’eau, ce qui impose du matos high-tech de transmission à distance étanche (puisque t’auras séjourné dans la flotte avant).

VIII
Les vêtements à présent. Là, c’est suivant la saison et la température extérieure. Pour les temps froids, tu enfileras le véritable pull marin (celui qui gratte) à rayures blanches et bleues. En plus, comme il est marin, tu nageras aussi avec. Tu perdras donc moins de secondes à la première transition. Lorsque ça cognera fort par contre, le pagne tahitien ou amazonien, c’est le must. En fibres naturelles, légères, ça donne tout de suite un look. Si t’es une nana, tu couvriras ta poitrine de jolis coquillages ou d’étoiles de mer, afin de conserver cette touche exotique.

IX
Fais dodo, mon p’tit tri’. C’est le neuvième commandement. Essentiel dans ta préparation, tu peux même si le besoin s’en fait sentir, te laisser aller à quelques siestes salvatrices durant l’entraînement, histoire de ne pas perdre de temps. Y’a tout de même des risques qu’il faut connaître, comme les chocs frontaux avec la faïence de la piscine, le 38 tonnes en sens inverse ou le panneau indicateur !

X
Et le sexe me diras-tu ? Sans modération tu t’y adonneras ! Même que tu pourras remplacer quelques séances « qualité » vélo ou càp par un enchaînement de galipettes friponnes. Et tout le corps travaille dans ces cas-là : anaérobie, endurance, gainage, contractions et relâchement…

(Merci à RAVENMAN ( que nous avions eu le plaisir de connaître lors de notre déplacement à Gerardmer aux CF de Triathlon LD avec Lion 52 notamment) pour ces précieux conseils plein d'humour !

je ne peux que vous inviter à aller voir son site , vous ne le regretterez pas !


http://www.ravenmanlesite.com/



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